lundi 31 mars 2008

Pour prendre soin de votre dos...

... Et ne plus vous le casser avec la caisse des réservations à transporter !!!
Je vous propose un petit "marque page " pour signaler les livres arrivés à mettre dans la pochette des lecteurs. De quoi utiliser les petites lettres de l'alphabets du vendredi !!!
Alors à vos ciseaux...
































Le lundi, c'est le jour des petits trucs à savoirs... et astuces !!!

dimanche 30 mars 2008

Mademoiselle... (9)

























Si Mademoiselle vous inspire, laissez-vous aller à écrire, nous publierons les textes.


Le dimanche, de quoi laisser vagabonder l'esprit...

samedi 29 mars 2008

Quatrième contes...

A la fin du Carême ne refusez jamais d’offrir une collation à qui vous la demande ; vous auriez faim pour tout le reste de l’année l’année. En mars, c’est la fin de l’hiver et c’est aussi bien souvent la fin des provisions et le début des famines. Que fait-on quand caves et greniers sont vides et que des étrangers rôdent. ?


LA SOUPE AU CAILLOU


On ne sait plus quand, on ne sait plus où, après un hiver plus que rigoureux, Mars n’en finissait pas de ramener un printemps tardif. Depuis la Noël jusqu’à Mardi-Gras un pauvre soleil ne se montrait guère. Arriva un jour de Carême prenant, où le vent soufflait et tombait la pluie sur le sol gelé. Personne au dehors. Dans les maisons closes, près des cheminées on restait serrés. Le jeûne arrivant ne changerait pas beaucoup de celui auquel il avait fallu durant tout l’hiver forcer bêtes et gens. C’était une année de maigres récoltes, de tristes vendanges. Plus rien dans les huches ni dans les celliers et dans les étables, paille et foin manquaient. C’était un village dans la saison grise ; grise était l’humeur de ses habitants.

Barbu et crotté, sac sur le dos, bâton à la main, vint un voyageur. Le sac était gros et faisait des bosses. Près de la fontaine l’étranger s’arrête, pose son barda, en sort un violon, commence à jouer.
Aux premières mesures, devant lui se dresse Monsieur le Bedeau, grognon personnage qui réglementait de son propre chef, entre deux offices, la vie du village. Il lui intima de filer bien vite. Cette fois encore, le porte-parole de la mesquinerie, de tout l’égoïsme de ces paroissiens, ce fut le bedeau :
. -« Nous n’avons plus rien ! Rien à partager avec un mendiant ! Passe ton chemin !»-
-« Je ne mendie pas, mais la route est longue, lui dit l’étranger. Il me faut dormir… Puis-je m’abriter dessous cette halle, avoir un peu d’eau de votre fontaine, deux ou trois cailloux de votre chemin ?»-
Quelques borborygmes du grognon bedeau furent la réponse :
-« Refuser de l’eau ? On n’est pas sauvages… dormez sous la halle et demain matin, qu’on ne vous voie plus…. Et… mais, dites-moi… pourquoi les cailloux ? »
-« Juste pour ma soupe, dit le voyageur ! »

Et il s’installa, sortit de son sac un vaste chaudron, le remplit d’eau claire, alluma un feu et dans la marmite, jeta les cailloux. Avec son bâton, remua le tout, goûta au brouet, se frotta les mains et prit son violon.
Entre deux chansons, il touillait sa soupe, humait la vapeur qui s’en dégageait, puis hochait la tête, rajoutait de l’eau et recommençait.
Derrière les fenêtres, on s’interrogeait… L’étranger cuisine… C’est qu’il a trouvé quelque chose à cuire…. De quoi s’agit-il ?
La mère Labouture, doyenne du village et la plus curieuse, sortit la première, s’approcha du feu :
-« Que cuisinez-vous dans votre marmite ? »-
-« Un plat de chez nous ! Le seul qui convienne en temps de disette ! »-
-« Et quoi donc que c’est ? »-
-« La soupe aux cailloux ! »-
-« La soupe aux cailloux. Comment vous faites ça ? »
-« Oh, mais c’est très simple… On prend sur la route quelques beaux cailloux ; on les fait bouillir dans de l’eau bien pure…Mais comme c’est dommage… j’en aurai bien trop, juste pour moi seul, je ne vais quand même pas jeter le reste ! »-
La vieille Labouture était affamée, ses deux yeux brillants fixaient la marmite. L’étranger sourit :
-« Si vous en voulez, prenez une écuelle.»
Il trempa une cuiller dans le chaudron, goûta…
-« Dommage…ça manque de sel… Mais, bon, j’en ai pas… »-
-« Puisque vous m’offrez de votre soupe, je peux bien vous donner du sel ; attendez-moi, je vous en rapporte. »-
Et la mère Labouture de trotter jusque chez elle, pour revenir avec une écuelle, le pot à sel et quelques grains de poivre…
Mais on l’avait vue !

Benoît Morvonnais, mauvais galopin, et le benjamin de toute une tribu d’affreux garnements très mal embouchés, toujours à l’affût de vilaines farces et de chapardages surveillait la place. En cette fin d’hiver son estomac creux gargouillait beaucoup et rendait ses yeux, son nez, ses oreilles particulièrement sensibles et fins.
Dans le grand chaudron l’étranger fait cuire il ne sait trop quoi ; la vieille Labouture, promène une écuelle….Benoît Morvonnais veut avoir sa part, traverse la place, s’approche, renifle…
-« Dites, les deux vieux, qu’est-ce que vous touillez? Elle sent rien vot’soupe…»-
-« Sois poli, morveux, et file d’ici, on n’a rien pour toi ! », grinça Labouture.
-« Mais bien sûr que si, sourit l’étranger, comme je vous ai dit, y’en a pour tout l’ monde ! Seulement c’est vrai, ça sent pas grand chose… Faudrait un oignon ! »-
-« Un oignon, j’ai ça ! Si j’en rapporte un, j’ aurai de la soupe ? »-
-« Oui, bien entendu ! »-
Le gamin fila et revint bien vite avec un oignon, du thym, du laurier, des clous de girofle. Sa mère ne les chercherait pas avant longtemps vu qu’elle n’aurait pas de sitôt de quoi faire un pot au feu !
L’étranger les jette le tout dans la marmite avec les cailloux et Benoît, avide, muni d’un grand bol, s’approche du feu :
-« Un peu de patience, il faut que ça cuise ! Danse en attendant »- Il prend son violon et joue quelques valses.

Le père Dugreffon, du temps qu’ils étaient jeunes et fringants avait fréquenté la fille Labouture . Pour une histoire bête, ils avaient rompu. On avait parlé de ci et de ça, d’autre chose encore, mais au fond personne n’avait jamais su l’objet du conflit et les vieux eux-mêmes depuis tout ce temps l’avaient oublié. Mais toujours est-il qu’ils ne s’adressaient plus une parole… Pourtant ils guettaient et n’ignoraient rien des faits et des gestes que chacun faisait.
Que de souvenirs dans ces airs de valses ! Dugreffon poussa la petite porte de son jardin et mine de rien, d’un air affairé traversa la place. Il prit l’air surpris, approcha de la marmite
Justement, l’étranger goûtait en disant à voix haute :
-« Ca ira ! Mais, tout de même… si j’avais une ou deux carottes et un vert de poireau… »-
-« D’la légume ? J’en ai pt’êt’ ben cor’ un peu ! »- marmonna le vieux qui fit demi-tour et revint bientôt avec un panier plein de beaux légumes, que l’étranger ajouta à sa soupe. Le jeune Morvonnais s’était emparé de la grande cuiller et touillait la soupe au caillou de tout son cœur, voisin de son estomac affamé. Les pieds de la mère Labouture battaient la mesure et les moustaches de Dugreffon tremblaient en cadence.

-« Que se passe-t-il, mes amis ? »-
Mademoiselle Herminie de Bézendouce, la nièce du curé tentait de faire oublier dans l’amidonnage impeccable des surplis de son oncle et dans la confection de bouquets pour l’autel, les égarements d’une jeunesse follette. Attirée par la musique et aussi par le fumet naissant de la soupe aux cailloux, elle venait aux renseignements.
-« C’est l’étranger, mam’zelle… Il fait la soupe pour tout le monde ! »-, l’informa Benoît.
-« De la soupe ! Mais avec quoi mon dieu ! Nous n’avons plus rien ! »-
-« Mais je n’ai besoin de rien, sourit le grand musicien. Il y a déjà plus qu’il ne faut ! Quoique… »-
-« Quoi donc ? »
-« Une petite couenne de lard pour donner du goût… Mais ce n’est pas indispensable… »-
-« Attendez ! »-
Mademoiselle Herminie trotta jusqu’au presbytère et revint avec un gros morceau de lard qui avait résisté à l’hiver.
-« De toutes façons, dit-elle en le jetant dans la marmite, demain c’est Carême et d’ici Pâques, il pourrait s’abîmer à moins que les souris ne s’en occupent ! »-
Cette fois la soupe au caillou commençait à sentir fameusement bon et le bruit courait dans le village famélique que le grand étranger là-bas qui jouait du violon, avait une recette de soupe qui allait nourrir tout le monde et que du coup, un tel et un tel, qui avait donné ci, qui avait donné ça…..
-« Et si on a rien à donner, tu crois qu’on en aura quand même ?»-
Alors chacun cherchait au fond des coffres et des placards ; le moindre petit reste fut apporté pour ajouter à la marmite. Une ou deux vieilles poules qui avaient eu le tort d’oublier de pondre, allèrent rejoindre le bouillon ; le meunier apporta de la farine ; les fermières, des œufs, du beurre, de la crème. Ceux qui n’avaient rien prêtèrent de la vaisselle et des ustensiles.
Des beignets se mirent à frire pour accompagner la soupe et monsieur le curé envoya chercher dans sa cave quelques bouteilles qui ne servaient pas à la messe.
On dressa des tables, on y mit des nappes ; chacun apporta son bol et son couteau. Il y eut du bouillon, du lard, des saucisses, de la poule, du bœuf, de l’omelette au lard, du pain croustillant, du biscuit, des tartes, des oeufs à la neige et même de café. Les hommes pour finir firent goûter la gnôle et tous les enfants eurent des canards.
Le violon chanta, les sabots dansèrent. Le jour se levait quand le ventre plein, les mollets fourbus et le cœur heureux, on alla coucher. Et le lendemain, chaque ménagère nota dans son livre comment on prépare, quand l’hiver est long, la soupe au caillou.
Et me direz-vous, où donc est allé le grand voyageur ?.... Cherchez Herminie !


Pomme Papion

Le samedi, cela vous dit un joli conte ?!

vendredi 28 mars 2008

L'alphabet...

























Aujourd'hui ce sera un D majuscule venant de Miami dans l'état de Floride aux
USA... Nous dépassons les frontières du département !!!


Le vendredi, je vous propose des Bricolos Trucs...

jeudi 27 mars 2008

Quelques formations...

Pour les personnes qui ne sont pas trop loin du Loir-et-Cher, il restent des places pour les formations suivantes à la D.L.P. à BLOIS :

- Présentation de nouveautés : les livres d'art pour la jeunesse, le 29 avril 2008 de 14h à 16h30,
- Mettre en valeur une exposition empruntée à la DLP, les 15 et 16 mai 2008 de 9h à 12h30 et 14h à 16h30,
- Présentation de nouveautés : les livres d'art pour adultes, le 20 mai 2008 de 14h à 16h30,
- Gérer et animer un secteur image dans une bibliothèque, le 5 juin 2008 de 9h à 12h30 et 14h à 16h30,
- La bande dessinée animalière, le 12 juin 2008 de 9h à 12h30 et 14h à 16h30.
Inscrivez-vous !

Sophie Laugier-Jolivet
Formation
Direction de la Lecture Publique
Tél : 02.54.42.32.16



Le jeudi, c'est ... suivant !!!

mercredi 26 mars 2008

Etre bibliothécaire... (9)


























Illustration: Pascaline Naninck


Le mercredi, vous retrouverez des petits personnages de bibliothèques et autres...

mardi 25 mars 2008

Courez-y vite...

Dans le cadre de l'action de création "Théâtre en campagne"
les "Lectures en cours" s'achèveront le vendredi 28 mars 2008 à 20 H 30 à la Bibliothèque de Ouarville (Eure et Loir) et le samedi 29 mars 2008 à 17 heures à l'Abbaye de Nottonville (Eure et Loir).



Le mardi, sera votre vitrine de ce qui se passe sur le réseau des bibliothèques d'Eure et Loir...
N'hésitez pas à m'envoyer vos descriptions, vos photos d'animations et autres...

samedi 22 mars 2008

Troisième conte...

LA TOISON d’OR

Autrefois Dionysos aima Théophané. De leurs amours naquit un bien étrange enfant : il était fait d’or pur et il avait des ailes. Jupiter qui le vit, désira l’adopter, l’emporta sur l’Olympe où il le fit dormir dans une bergerie ; car c’était un bélier. Un Bélier raisonnable et qui savait parler.Athamas, roi de Thèbes, prit pour seconde épouse Ino, fille de Cadmos. Néphélé, répudiée, qui avait deux enfants, une fille, Hellé et un garçon, Phryxos, craignait fort pour leur vie et elle avait raison. Ino avait un fils, qu’elle voulait voir régner ; Phryxos devait mourir. Dans les greniers royaux, on gardait les semences des prochaines récoltes. Ino y pénétra, stérilisa les graines. Il n’y eut l’an suivant, ni moisson, ni récolte. L’oracle consulté, soudoyé par Ino, dit au roi que jamais plus rien ne pousserait sur la terre de Thèbes, s’il n’acceptait d’offrir son fils en holocauste. Athamas refusa, mais le peuple affamé ayant appris la chose, fit céder le monarque.La pauvre Néphélé suppliait tous les dieux d’épargner son enfant. Hermès qui l’entendit, avertit Jupiter. Le maître de l’Olympe envoya son Bélier, qui le prit sur son dos pour le mettre à l’abri très loin vers l’Orient, au royaume de Colchide. La jeune Hellé, craintive, voulut suivre son frère. Elle n’avait jamais vu ni entendu la mer. Le bruit des flots lui fit une frayeur horrible, la tête lui tourna et, lâchant la toison, elle tomba dans les flots à l’endroit qui depuis se nomme l’Hellespont.Phryxos, fuyant Ino, lui avait pris les dents provenant d’un dragon qu’avait jadis occis le roi Cadmos, son père ; ces dents étaient magiques. Il parvint en Colchide où le roi Aletes lui fit un bon accueil, et même il lui donna sa fille en mariage. Il fallait une dot, mais Phryxos n’avait rien sauf les dents du dragon, qu’il offrit volontiers.Un jour vint cependant où regrettant Iolcos, il voulut retourner au pays de son père, emmenant avec lui ses enfants, son épouse et aussi le Bélier. Aletes refusa car l’animal divin était pour sa nation un garant de bonheur et de prospérité.Comment garder captif un homme qui commande à un Bélier volant ?Le roi, pour faire hommage au belliqueux Arès, organise des jeux. Toute la cour est là. Le Bélier confiant, couché près de son maître, soudain s’agite et bêle. Des guerriers armés, sur l’ordre d’Alétes le saisissent et l’entraînent. Phryxos alors comprend qu’il sera sacrifié et veut s’interposer. Malencontreux hasard ou ordre criminel ? Il est frappé à mort. Mais avant d’expirer, il maudit Alétes et jure qu’un fantôme viendra le tourmenter tant que la Toison d’Or du Bélier divin ne sera pas rendue au royaume d’ Iolcos.Sur un chêne du bois consacré à Arès, Aletes fit clouer l’éclatante dépouille et mit pour la garder un dragon insomniaque.Zeus parmi les étoiles a placé son Bélier , mais sa lueur est faible puisque le Toison d’Or est restée en Colchide. L’écho de ce forfait fit murmurer la Grèce.


Pomme Papion

Le samedi, cela vous dit un joli conte ?!

vendredi 21 mars 2008

L'alphabet...

























Un d minuscule d'une enseigne de Châteauneuf en Thymerais.
Si vous avez des photos d'enseignes... je recherche des photos avec un D majuscule !!!
Merci à tous.


Le vendredi, je vous propose des Bricolos Trucs...

jeudi 20 mars 2008

La lecture...

Demain, vendredi 21 mars à 18h30, une liseuse professionnelle viendra nous lire un extrait de "La douce empoisonneuse" d' Arto Paassilinna, auteur finlandais. A cette occasion nous partagerons ensemble un buffet scandinave. L'accès est gratuit, pour une fois les adultes se feront lire une histoire, ce n'est pas tous les jours!
Venez nombreux,

Cordialement

Julie Mironneau
Bibliothécaire de St Lubin des Joncherets

A la joie de lire...

A tous ceux qui souhaiteraient connaître leur collection, voici leur site à farfouiller:
http://www.lajoiedelire.ch/


Le jeudi, c'est ... suivant !!!

mercredi 19 mars 2008

Etre bibliothécaire... (8)

























Illustration: Pascaline Naninck
Le mercredi, vous retrouverez des petits personnages de bibliothèques et autres...

mardi 18 mars 2008

Cela c'est passé...



























Pour le printemps des poètes, la bibliothèque de Brézolles a proposé aux enfants (à partir de 5 ans), une animation.
Celle-ci s'est déroulée dans les locaux de la bibliothèque le Mercredi 12 mars 2008. Une vingtaine d'enfants étaient au rendez-vous pour cette journée, de 15h00 à 17h30.
Les enfants ont découpé des catalogues de fleurs et de légumes pour ensuite les coller à la façon du peintre Arcimboldo. Les enfants ont donc tout d'abord tracé au crayon, leur portrait (tête, cou, yeux, oreilles, nez). Puis les enfants ont collé les différentes fleurs et les différents fruits pour constituer le portrait. Un atelier écriture de poésie à été installé, et les enfants ont bien participé.Un arbre à poèmes, fabriqué en papier mâché et constitué de vraie petites branches, à été installé à la bibliothèque. Ainsi les enfants qui le désirent, peuvent venir écrire un poème et le placer sur les branches de l'arbre.Cette animation à été suivie d'un petit goûter et s'est achevée par une pêche à la ligne. En effet chaque enfant est reparti avec le poème qu'il a pêché.Nous pouvons dire que cette journée aura été, pour nous, un franc succès.
La bibliothèque vous informe que l'exposition des portraits, ainsi que la pêche à la ligne et l'arbre à poèmes, continue jusqu'à fin mars. (Ouvert les Mardis 16h-18h, Mercredis 15h-17h, et Samedi 10h-12h)

Le mardi, sera votre vitrine de ce qui se passe sur le réseau des bibliothèques d'Eure et Loir...
N'hésitez pas à m'envoyer vos descriptions, vos photos d'animations et autres...

lundi 17 mars 2008

Pour les petits budgets ...













































Voici une affiche que vous pouvez utiliser pour votre bibliothèque...
(Du moment que vous laisser la légende)
Pour utiliser l'affiche, vous devez juste faire un clic droit sur l'image
et selectionner "Enregistrer l'image sous..."
Ensuite vous mettez l'image dans un fichier word et le tour est joué...
N'oubliez pas de colorier quelques petits morceaux !!!

Le lundi, c'est le jour des petits trucs à savoirs... ou alors: Un petit jeu à proposer à vos lecteurs... ou autres !!!

dimanche 16 mars 2008

Mademoiselle... (7)
























Si Mademoiselle vous inspire, laissez-vous aller à écrire, nous publierons les textes.


Le dimanche, de quoi laisser vagabonder l'esprit...

samedi 15 mars 2008

Deuxième conte...

Nul besoin de se demander d’où le troisième mois de l’année tire son nom : de Mars, dieu de la guerre qui est aussi celui du renouveau et de la jeunesse ; également de la planète qui le gouverne et dont on a longtemps pensé qu’elle était habitée.
Par des géants aux yeux glauques, évoluant gracieusement dans un monde sans pesanteur ; mais il était plus généralement admis que la planète rouge était le domaine des « petits hommes verts ». Pendant longtemps, tous les extra-terrestres ont été des Martiens….



Junior



Junior- on l’appelait Junior parce qu’il portait le même prénom que son père- Junior donc, habitait près d’un ancien aéroport militaire désaffecté. De ce fait, il se croyait aux premières loges pour voir atterrir des extra-terrestres le jour où certains se décideraient à visiter la terre..
Junior avait su lire très tôt ; il n’avait pas douze ans quand il découvrit la science-fiction. Il voyagea dans le temps, dans l’espace ; fréquenta robots, androïdes et extra-terrestres. Il ne disait pas les Martiens ; il savait bien que jamais Mars n’avait été habitée, n’était pas habitable. Il avait du bon sens, Junior ; on ne lui faisait pas croire n’importe quoi. Pourtant il le savait, il existait d’autres galaxies, d’autres planètes dont on ignorait encore le nom . Et dans une de ces planètes dont il ne savait pas le nom, il y avait peut-être un autre Junior qui pourrait être son ami. Car il voulait un ami, Junior !
Oh, il avait des copains, mais il était si différent d’eux ; le foot, la chasse, les filles , la télé, l’ordinateur, rien de tout cela ne l’attirait vraiment. Il préférait s’isoler avec un bouquin. Ses copains lisaient peu ; on pourrait dire pas du tout. L’instituteur les obligeait à monter une fois par semaine à la bibliothèque ; ils choisissaient un livre, n’importe lequel, le plus mince possible, avec peu de texte et beaucoup d’images. Ils le rendaient au plus vite, quand ils ne l’égaraient pas. Alors Junior n’avait personne avec qui partager ses émotions, ses pensées, personne avec qui spéculer sur les probabilités d’autres mondes habités. Les gamins se moquaient de lui ; ils le méprisaient un peu puisqu’ils ne le comprenaient pas et Junior en souffrait. Ce surdoué était pris le plus souvent pour un crétin. Il fallait être crétin pour rester des heures à rêvasser dehors en contemplant le vieil aérodrome sur lequel il n’y avait rien à voir sauf des hangars rouillés ; il aurait mieux fait de jouer au foot avec les autres ! Seul un crétin pouvait préférer de vieux livres poussiéreux à la télé ou aux ordinateurs. Junior ne parlait pas leur langage ; Junior n’avait pas d’amis.
A la maison ce n’était guère mieux ; le père dont il portait le nom était parti depuis longtemps et il ne manquait à personne. Sa mère pour gagner leur vie travaillait jour et nuit. Et quand elle avait un peu de temps libre elle était trop fatiguée pour lui parler d’autre chose que de ses résultats scolaires ou de ses corvées du lendemain. Il ne voyait pas d’issue à cette vie morose…
La solitude a quelques fois du bon. Qui aurait pu savoir que Junior dans le grenier construisait des appareils radio et qu’il envoyait des messages à travers l’espace. Dans la décharge voisine, il trouvait de vieux postes de télé, des appareils de radio cassés tout un tas de trucs et de machins passionnants qu’il bricolait. Il s’était abonné à des revues scientifiques, il empruntait des manuels spécialisés et quand le temps s’y prêtait, il envoyait des messages. Il se disait qu’aussi proche d’une base militaire bien équipée en radars dont il savait qu’on vérifiait régulièrement le fonctionnement, il se trouvait à l’endroit idéal pour émettre avec des chances d’être capté. La teneur des messages était toujours à peu près semblable :
« Venez, venez me voir ; je n’aurai pas peur de vous ; et vous, n’ayez crainte : l’endroit est désert, vous ne serez pas repérés. »
Il n’obtenait bien évidemment jamais de réponse et comme il se sentait de plus en plus seul, les messages devinrent :
« Venez me chercher ; je veux aller chez vous, je veux connaître votre pays. Je ne peux pas venir, mais vous, s’il vous plaît, venez me chercher. »
Les saisons passaient, les années passaient, jamais Junior ne recevait de réponse. Il grandissait ; on disait autour de lui qu’il serait temps qu’il mûrisse, qu’il lui fallait devenir un homme, gagner sa vie. Et au fait, que voulait-il faire plus tard ?
Ils en ont de bonnes pensait-il sans répondre… Devenir un homme… prendre un métier… Les grands, qui sortent du lycée avec leur bac, qu’est-ce qu’ils ont comme métier ? Rien !chômeur, c’est tout. Cette année, Junior entrait au collège ; il aurait moins de temps pour aller rôder autour des pistes et des hangars, presque plus pour envoyer des messages. La rentrée serait sinistre.
Le soir du 14 Juillet, il suivit d’autres garçons qui allaient voir le feu d’artifice. Il aimait bien les feux d’artifice ; à chaque fusée, à chaque bouquet, il croyait voir atterrir et décoller des vaisseaux interstellaires. Le bourg se trouvait à huit kilomètres de son hameau ; il sema ses copains qui ne le cherchèrent pas et rentra chez lui à pied. Il faisait beau, la nuit était sans lune ; il devait longer la clôture de la base sur plusieurs kilomètres avant de rentrer chez lui. Combien de fois lui avait-on dit qu’il était dangereux pour un jeune garçon de traîner seul si tard ? Il n’avait pas peur. Que pouvait-il lui arriver à lui qui n’intéressait personne ? Lui si insignifiant qu’il n’avait pas un ami, lui que son père délaissait, lui dont sa mère n’écoutait jamais ce qu’elle nommait des sornettes ? S’il lui arrivait quelque chose, à qui manquerait-il ?
Un feu d’artifice se tirait sur la base. Ca, c’était étonnant puisqu’il n’y avait personne là-dessus, sauf un gardien peu liant et plutôt rébarbatif. Le plus curieux était que ce feu d’artifice, au lieu de pétarader, émettait une étrange musique. Junior allongea le pas pour mieux voir. Il approcha ; les fusées ne partaient pas de la manière habituelle : on aurait dit plutôt une couronne de lumière qui approchait lentement du sol. La musique devenait plus distincte ; ce n’était rien qu’il connût. Enfin, il ne connaissait pas grand- chose en musique, mais tout de même ces sons ne ressemblaient à rien qu’il eut déjà entendu. On aurait dit que tout se passait à l’intérieur de sa tête. Les lumières couvraient maintenant une large surface. Junior connaissait par là une brèche dans la clôture. Il l’avait découverte en cueillant des mûres ; le roncier la recouvrait, c’est pourquoi personne ne l’avait remarquée ni réparée. Junior, insoucieux des épines se glissa derrière les barbelés. Il avançait prudemment, craignant de déclencher une alarme. Rien ne bougea, sauf une des lumières qui s’avançait vers lui. Il alla à sa rencontre et s’en trouva enveloppé. Il se sentait bien, heureux, et n’éprouva aucune crainte quand il réalisa se qui se passait : il n’assistait pas à un feu d’artifice. Quelque chose était en train d’atterrir ; Junior avançait dans la lumière tiède et douce comme une caresse.
« Enfin, pensait-il, ils sont venus ! Qui sont-ils ? »
Là, il eut un peu d’angoisse ; les descriptions d’extra-terrestres sont infiniment variées ; leur apparence va de la plus grande séduction à la pire des horreurs. Qu’allait-il découvrir ?
« Bon, se dit-il, je les ai fait venir ; ce n’est pas le moment de reculer. »
Lui qui se croyait si peu de chose, ne se posait cette fois aucune question : les visiteurs venaient pour lui, ils répondaient à ses messages.
La lumière le recouvrait, l’attirait toujours plus près du centre de la couronne. Il ne distinguait aucun véhicule, aucun objet solide. Soudain, il fut immobilisé, doucement mais fermement. La musique dans sa tête devint une voix ; il ne distinguait pas de paroles, mais une pensée pénétrait la sienne qui disait à peu près ceci :
« Junior, nous voici ! »
Il n’essaya pas de parler ; il se contenta de penser à son tour ; à son attente, à la crainte qu’il avait eu de ne jamais obtenir de réponse.
« Nous avons reçu tes messages depuis longtemps ; mais ce n’est pas facile d’aborder cette planète. Nous ne sommes pas des touristes, mais une expédition scientifique. Nous sommes chargés de ramener des spécimens d ‘êtres vivants. Si tu viens avec nous il ne te sera fait aucun mal mais il se peut que tu ne puisses plus revenir ici. Nous ne voulons pas te forcer à nous suivre mais si tu choisis de rester, tu n’auras aucun souvenir de cette rencontre, car nous ne devons prendre aucun risque. »
Junior était bouleversé ; il devait prendre sa décision et vite. Il ne reviendrait probablement jamais… Que laissait-il derrière lui ? Personne ! Il n’avait pas d’amis, pour ainsi dire pas de père. Quand à sa mère…. Elle allait s’inquiéter, mais aussi, elle aurait moins de travail s’il n’était plus à sa charge ; il tâcherait de la contacter pour la rassurer.
La voix dans sa tête disait qu’il y avait place pour lui dans l’autre planète, alors sans plus réfléchir, il pensa « oui », avança d’un pas et la base fut déserte sous la nuit sans lune.
Les gendarmes ne retrouvèrent rien de lui, pas un vêtement abandonné, aucune trace de sang ni de lutte. On envoya son signalement dans toute la France et à l’étranger ; on inquiéta des sectes, on suspecta des gens basanés…
Quelques mois passèrent ; sa mère, la nuit fut plusieurs fois réveillée par des lumières. Elle s’en plaignit aux gendarmes qui ne purent les faire cesser. Alors elle fit poser à l’extérieur de lourds volets et à l’intérieur, habilla ses fenêtres de rideaux épais et sombres…


Pomme Papion

Le samedi, cela vous dit un joli conte ?!

vendredi 14 mars 2008

L'alphabet...

























Un c minuscule d'une enseigne de Châteauneuf en Thymerais.

Le vendredi, je vous propose des Bricolos Trucs...

jeudi 13 mars 2008

Lectures...

La médiathèque de Chartres à le plaisir de vous convier à des lectures à plusieurs voix par le Théâtre du Détour et le Théatre de la Forge le Samedi 15 mars 2008 à 15 heures30.
Rendez-vous nombreux à l'auditorium ...

Proposé par Liliane...

Rencontres littéraires... (rappel)

L'association au clair de la plume vous propose ses rencontres littéraires, les mercredis: 19 Mars avec Francine Bouchet. L'entrée est libre et gratuite. Ces rencontres on lieu à 16 heures, elles se passent dans les bâtiment de l'IUFM,si vous souhaitez y participer, inscrivez-vous au 02-37-91-60-15.

A l'école des loisirs...

La collection « Théatre » de l’école des Loisirs
nous invite pour une réunion conviviale qui se tiendra le mercredi 26 Mars, 11 rue de Sèvres 75006 Paris à partir de 9 heures.

A tous ceux qui souhaiteraient connaître cette collection, découvrir les pièces et les auteurs de son catalogue, tenter l’expérience de les transmettre, merci de vous inscrire soit :
par téléphone : 01 42 22 94 10 auprès de Claire Lacaze
par courriel :
edl@ecoledesloisirs.com
par fax : 01 45 48 04 99

Le site de l'école des loisirs à farfouiller en lien: http://www.ecoledesloisirs.fr/index1.htm


Le jeudi, c'est ... suivant !!!

mardi 11 mars 2008

Pour la Fête du Timbre...

Participez au concours de Mail-Art sur le thème : « Imaginez la planète timbre »
Tous les renseignements sur
http://www.fetedutimbre.com/

Envoyez nous une photo de vos propositions, avant de les envoyer à la poste.
Nous metterons vos créations en vitrine...

Une lecture...

La bibliothèque de St Lubin a le plaisir de vous inviter à la lecture que fera Jeanne Ferron du livre :
"La douce empoisonneuse" d’Arto Paasilinna le Vendredi 21 mars à 18h30.

Résultats du concours de poésie...

... de Chateaudun du 8 mars dernier :

1er prix des moins de 12 ans :

Morgan MONTARNAL, 11 ans, de Châteaudun, élève au collège Anatole France.
Pour son poème « Petit Africain ».
1er prix des 12-18 ans :

Céline GARCIA, 14 ans, de Châteaudun, élève du collège Anatole France.
Pour son poème « Ancêtres abandonnées ».
1er prix plus de 18 ans :

Guy VIEILFAULT, 74 ans, de Croissy-Beaubourg (Seine-et-Marne)
pour son poème « Matin d’Afrique ».

Le mardi, sera votre vitrine de ce qui se passe sur le réseau des bibliothèques d'Eure et Loir...
N'hésitez pas à m'envoyer vos descriptions, vos photos d'animations et autres...

lundi 10 mars 2008

Petit Jeu... avec Jacques prévert, les réponses !!!

Voici donc les réponses tant attendues !!!


(a) Gens de Dublin, James Joyce
(b) Vulturne Léon-Paul Fargues
(c) La Grande Garabagne , Henri Michaux
(d) Sodome et Gomorrhe, Marcel Proust
(e) Les Vertes Collines d’Afrique, Ernest Hemingway
(f) Une Nuit au Luxembourg, Rémy de Gourmont
(g) Une soirée avec Monsieur Teste, Paul Valéry
(h) Une saison en enfer, Arthur Rimbaud
(i) Minutes de sable Mémorial, Alfred Jarry
(j) L’ange du Bizarre ,(Heurtebise) Cocteau ?
(k) Moll Flanders, Daniel Defoe
(l) Les Caves du Vatican, André Gide
(m) Le Pont Mirabeau , Guillaume Apollinaire
(n) Le ciel et l’enfer, William Blake
(o) Les pas perdus, Manifeste du Surréalisme
(p) Les Champs Magnétiques, André Breton
(q) Cinq Grandes Odes, Paul Claudel
(r) Le Décervelage (chanson du) Alfred Jarry
(s) La Chanson du Mal Aimé, Guillaume Apollinaire
(t) Les Chants de Montevideo, Isidore Ducasse, comte de Lautréamont

(1) Fogar est le nom du pays dans l'hymne indépendentiste de la Galice

au temps de la guerre d'Espagne
(2) Smerdiakov : les Frères Karamasov- Dostoïevsky
(3) Barnabooth : Valéry Larbaud
(4) Lafcadio : André Gide , Les caves du Vatican
(5) Benito Cereno : Hermann Melville
(6) Nostromo: Joseph Conrad
(7) Charlus : Proust
(8) Moravagine: Blaise Cendrars
(9) Anabase : Xenophon ?
(10) Fantomas : Allain et Souvestre
(11) Bubu de Montparnasse : Charles-Louis Philippe
(12) Eupalinos : Paul Valéry




Le lundi, c'est le jour des petits trucs à savoirs... ou alors:
Un petit jeu à proposer à vos lecteurs... ou autres !!!

dimanche 9 mars 2008

Mademoiselle... (6)
























Si Mademoiselle vous inspire, laissez-vous aller à écrire, nous publierons les textes.


Le dimanche, de quoi laisser vagabonder l'esprit...

samedi 8 mars 2008

Premier conte...

Mars entre-t-il en mouton,
Il sortira comme un lion ;
S’il vient comme un lion,
Il sortira comme un mouton.




Les premiers, deux et trois mars, sont appelés les « Jours de la Vieille ». La Vieille est une méchante fée qui circule entre Vosges et Jura, provoquant refroidissements brusques et gelées ; ces jours sont néfastes.

Les jeunes personnes en mal d’amoureux pourront pratiquer le « Bonjour de Mars », souvenir des Matronalias, culte lunaire lié à Junon. C’est assez simple :
Si la nouvelle lune tombe le premier de mars, il faut la saluer avec ces mots :
« Je te salue beau croissant, fais moi voir en dormant
Qui m’aimera en mon vivant. »

On peut aussi, passé le dernier coup de minuit de la dernière nuit de Février, sortir et embrasser trois fois la terre en récitant :
« Bonjour mars, sois bon et accommodant
Et fais moi voir en dormant
Qui m’aimera en mon vivant »

Ramasser ensuite une poignée de terre et la placer sous l’ oreiller, pour être assurée de voir en rêve le futur amoureux. Ceci est la méthode bretonne.
Celles qui vivent en ville où il est difficile de ramasser une poignée de terre au pied des immeubles, préféreront la méthode tourangelle :
Il suffit de se mettre à la fenêtre et de psalmodier :
« Je te salue mars
Dis moi en mon dormant
L’homme que j’aurai dans mon vivant. »

A Metz où les nuits sont froides, on n’ouvre pas la fenêtre ; on place son pied droit sur le lit et les paroles sont :
« Le I° jour de mars, avec mon pied droit, dans mon lit je marche,
Que Dieu me fasse la grâce de me dire en songeant
L’amant que j’aurai de mon vivant. »

A Amiens, le rite est plus complexe, mais il est à pratiquer si on veut des enfants :
il faut à 4 heures du matin, faire trois fois le tour d’une mare. Si on veut de surcroît, éviter d’avoir les mains gercées, on fera la même chose en serrant un pan de sa chemise entre les dents.
Ne jamais oublier que cette nuit là tout particulièrement, est une de celles où les sorciers rôdent… !

Si rien de fâcheux n’est venu troubler ces rituels, le lendemain matin, premier jour de mars, afin d’éloigner puces et poux pour l’année entière, on fera brûler dans la maison une poignée de paille provenant du matelas; si ça ne suffit pas, brûler la paillasse entière, cette fois de préférence à l’extérieur. En Limousin, on tire en plus des coups de fusil.
Les anglais, pour leur part, se lèvent tôt et balayent soigneusement le linteau de leur porte ainsi que les gonds et les interstices.
Aux Etats-Unis, si l’on soupçonne des punaises, il faut nettoyer la maison de fond en comble ; ailleurs aussi, on s’en doute !

Le 3 mars, on se souviendra de la mort de Guillaume Tell en organisant un concours de tir à l’arc. (Il n’est pas indispensable de poser les cibles sur la tête des enfants.)

Travailleurs et travailleuses commémoreront le 5 mars 1919, date de la formation de l’Internationale Communiste...

Pomme Papion

Le samedi, cela vous dit un joli conte ?!

vendredi 7 mars 2008

L'alphabet...
























Un C majuscule d'une enseigne de Châteauneuf en Thymerais.

Le vendredi, je vous propose des Bricolos Trucs...

jeudi 6 mars 2008

Lectures Théatrales...

"Autour des Femmes"
Samedi 8 mars à 15 heures, l'association "AMATEURS" présente des lectures théâtrales ...
Programme d'une heure et demi environ :
Extrait de "8 femmes" de Robert Thomas
Extrait de la "Mastication des morts" de Patrick Kermann
Extrait du "Lavoir" de Dominique Durvin et Hélène Prévost
Texte tiré de "Auto-psy" de Gérald Gruhn
Extraits des "Monologues du Vagin" d'Eve Ensler
Texte "Histoire d'hommes" de Xavier Durringer
Extrait de "La Douleur des Blés" de Georges Bernay
à la bibliothèque Jean de la Fontaine de Mainvilliers.

Proposé par Sylvie Dussert

Petites infos...

Samedi 8 mars à la Librairie du Coin, 5 rue de Jallans – 28200 Châteaudun, tous les poètes Dunois sont attendus à partir de 15 heures. Soixante dix personnes ont participé à ce concours sur le thème des Africains d’ici et d’ailleurs.
Un jury, composé de cinq personnes, dont instituteur ,un poète, un documentaliste, et un professeur de français, va se réunir les prochain jours, afin de désigner les trois lauréats.
Des livres et des recueils de poésie seront décernés à chaque lauréats et remis par deux parrains de choix : Pauline Catherinot et Michel Breton.

Par ailleurs, ce samedi , Jean Philippe Noblet donnera le coup d’envoi des cafés poésies et slam. (Art d’expression populaire oral, déclamatoire, qui se pratique dans des lieux publics comme les bars ou lieux associatifs, sous forme de rencontres et de joutes oratoires popularisé par Grand Corps Malade)
A partir de 17 heures, tous les habitants qui le souhaitent peuvent venir au bar brasserie Quai 28, 28 place du 18 octobre - 28200 Châteaudun, afin de lire des poèmes qu’ils ont écrits ou tout simplement écouter...


Le jeudi, c'est ... suivant !!!

mardi 4 mars 2008

Le Moyen-Age...

La médiathèque de Luisant retourne au temps du Moyen-Age durant tout le mois de mars avec une exposition sur les chateaux forts.
Pour tous renseignements:
Médiathèque de luisant - espace La Pléiade - Tél: 02 37 28 12 20

Nouveaux liens...

Plusieurs nouveaux liens ont étés mis dans les "sites à trucs"...
- La voie des Livres est une compagnie de lecteurs publics proposant un grand nombre de prestations afin de promouvoir le livre et la lecture à voix haute.
- Culture O Centre, l'agence régionale de développement culturel, créée par la Région Centre:
Ce site est le portail culture de la Région Centre.
- Livre au Centre est une agence régionale du centre pour le livre et la lecture.
On y trouve en autres choses le mode d'emploi pour les "Milles lectures d'hiver".
- Art et Fact est une Association des Auteurs Illustrateurs de Science-fiction du Fantastique et du Merveilleux. Cette association propose des expositions personnelles ou de groupe d’illustrateurs.


Le mardi, sera votre vitrine de ce qui se passe sur le réseau des bibliothèques d'Eure et Loir...
N'hésitez pas à m'envoyer vos descriptions, vos photos d'animations et autres...

lundi 3 mars 2008

Pour les Lecteurs un peu timides…

























Prenez un cahier d’écolier,
Quelques catalogues de maison d’édition,
Un bâton de colle,
Trente centimètres de raphia,
Un stylo,
Et quelques précieuses minutes devant vous !!!

Vous déchirez avec tact et grand soin les catalogues,
Vous essayez de coller le tout avec humour et bonne humeur,
Vous accrochez un stylo au petit bout de raphia,
Et le petit bout de raphia au cahier,
Et vous obtenez un cahier de doléances pour les lecteurs les plus timides !!!


Bricolage de Pascaline…
… sur une idée de Fabienne


Le lundi, c'est le jour des petits trucs à savoirs...

dimanche 2 mars 2008

Mademoiselle... (5)

























Si Mademoiselle vous inspire, laissez-vous aller à écrire, nous publierons les textes.


Le dimanche, de quoi laisser vagabonder l'esprit...

samedi 1 mars 2008

Premier jour du mois...

Je suis noble mars florissant,
Tresgentil et tresvertueux ;
En moy vient bien fructifiant,
Car je suis large et plantureux,
Et Karesme le glorieux
Est en mon règne, si vous dys
Que suis en mon temps vigoreux
Pour avancer tous mes amys.


(Le Khâlendrier des Bergiers)

Le premier jour de chaque mois , vous retrouverez un petit texte ancien sur le mois en question...